lundi 20 janvier 2014

Exposition Doisneau à San Julia


Le musée du tabac de San Julià (Andorre) présente jusqu'au 2 mars, une belle exposition du photographe français Robert Doisneau.
Les 60 photographies (des retirages argentiques d'après les négatifs originaux) suivent un parcours chronologique très didactique qui permet de porter un regard sur l'ensemble de l'oeuvre et des préoccupations de l'artiste qui fut un pionnier de la photographie de rue. 

Robert Doisneau, autoportrait au Rolleiflex, 1949
On y retrouvera les fameuses photographies d'enfants jouants dans la rue, d'écoliers, de clochards et de scènes de bistros parisiens de ce "pêcheur d'images" qui fit de l'attente un geste photographique. 
Mais aussi, ces nombreux travaux de commande pour Vogue, Life ou Le Point, génialement mis en scène pour évoquer la magie de l'instant.
C'est la cas du célèbre baiser de l'hôtel de ville, mais aussi des portraits de Picasso, Tati ou Tinguely. 

Robert Doisneau, le baiser de l'Hôtel de ville, 1950
ROBERT DOISNEAU, Les pains de Picasso, 1952.
Plus d'information sur l'exposition ici
Un article d'el Periòdic ici
Le site officiel sur Robert Doisneau (avec de nombreuses photographies) ici
Le compte-rendu de la formation photo pour les professeurs réalisé par votre serviteur ici ainsi qu'une émission de radio sur l'exposition ici 
Pour terminer cette belle chanson de Renaud, rouge-gorge (1988), qui rend hommage à Doisneau, ici et ci-dessous.


Chante, Rouge-gorge
Les Temps des Cerises
Savigny-sur-Orge
Paraîtra moins grise
Chante aussi Paname
Que les assassins
Ont livré aux flammes
Sans brûler leurs mains
Chante la mémoire
Que Doisneau préserve
De Paris, le soir
D'avant qu'elle crève
Chante la bâtarde
Paris-la-soumise
Que Doisneau regarde
Et qui agonise.

Renaud, Rouge-gorge (extrait)


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