mercredi 27 novembre 2013

Intervention

Elizabeth Fraissinet est intervenu cet après-midi pour faire une démonstration et un atelier pratique de découpage sur verre dans la conception d'un vitrail.
Cette atelier découverte s'inscrit dans la compréhension par la pratique de l'oeuvre au programme du baccalauréat, le vitrail de la parabole du bon samaritain de la cathédrale de Bourges.














Architecture en équilibre

















Planche projet pour une architecture. Élèves de 3ème

mardi 26 novembre 2013

L'oeuvre de la semaine

Aujourd'hui l'oeuvre de la semaine est au programme du baccalauréat de l'option facultative d'Arts Plastiques.
Sur les trois oeuvres, il ne vous est pas demandé un savoir érudit mais vous devez pouvoir situer leurs époques, expliquer leurs techniques et définir leur enjeux et questionnement artistiques.
Votre dossier devra être obligatoirement mis en lien avec tout ou partie des oeuvres au programme (sous forme de référence directe ou indirecte, de citation, de détournement, de parodie, de copie, d'évocation, de problématique similaire...).
Pour la liste des oeuvres au programme, se reporter à l'onglet Option facultative du blog.

Vitrail de la parabole du bon samaritain de la cathédrale de Bourges, XIIIeme siècle 

Le vitrail de la parabole du bon samaritain de la cathédrale de Bourges fait partie d'un ensemble de vitraux illustrant des scènes de la Bible.
Vous trouverez une analyse de la parabole du bon samaritain issue d'un site chrétien ici et une analyse plus objective sur Wikipedia ici.


Le style graphique est typique de la période gothique (fin du moyen-age), assez chargé et confus du point du vue de la composition.
Ci dessous et en suivant ce lien, une vidéo décrivant les différents médaillons qui racontent l'histoire, case après case, à la manière d'une bande dessinée.


Des information très (trop?) complètes sur ce vitrail sont disponibles ici et et je vous laisse faire le tri dans ce flots d'informations historiques et techniques qui ne me semble pas être le plus fondamentale. 
Deux power-point très bien fait sont aussi téléchargeable ici

Vue intérieur de la Cathédrale de Bourges 

Ce qui me semble important dans ce chef-d'oeuvre de l'artisanat médiéval (j'insiste sur ce terme), c'est de comprendre comment ce qui est en jeu ici, vis à vis de la lumière, de la couleur et de l'espace, est aujourd'hui encore le lieu de recherches plastiques chez des artistes contemporain, hors de toute dimension religieuse, mystique ou spirituelle. 

Vue intérieur de la Cathédrale de Bourges 
On comprend facilement que le vitrail est une "peinture de lumière", et que cette dimension immatérielle fait écho au monde spirituel. C'est encore cela qui animera les artistes modernes et contemporains qui feront des vitraux: Tiffany, Chagall, Matisse, Soulages...

Pierre Soulages, Vitraux de l'abbatiale Sainte Foy, Conques, 1987-1994, il est interessant de voir comment Soulages à transposé la matérialité de ses grands monochromes noirs à des oeuvres de lumière. On retrouve ici le geste pictural de l'artiste mais la peinture noire devient un verre opaque. 
Mais cette lumière colorée est surtout ce qui va transformer le lieu, austère, lourd et froid de la cathédrale. Ce sont bien ici les vitraux qui vont donner une atmosphère, une ambiance à l'espace.
Et cela de nombreux artistes contemporain vont l'utiliser dans des installations ou des environnements, en cherchant à provoquer chez le spectateur une expérience sensible, poétique, esthétique, grâce a la lumière colorée.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples qui illustre mon propos.

James Turrell, environnement de la serie des Skyspace, commencé en 1986. Turrell travail la lumière comme un matériaux. Dans la série des Skyspace un espace de lumière artificiel coloré est mis en regard d'une ouverture sur le ciel créant un contraste fort.
Ann-Veronica Janssens conçoit ses oeuvres comme des expériences sensorielles pour le spectateur. En remplissant un espace d'un épais brouillard coloré elle joue sur la perte de repères du visiteur. Ainsi perdu, sans aucune visibilité, le spectateur prend conscience du rapport que son corps entretiens avec l'espace.
 La Dream House est une installation lumineuse et musicale créée par La Monte Young, inventeur de l’idée de musique éternelle. La musique fait réagir de manière infime les mobiles suspendus conçus par Marian Zazeela. Pour l’auditeur, il s’agit de s’immerger littéralement dans le son pour en percevoir les nuances, une expérience invitant à la méditation, à être autant à l’écoute de soi qu’à l’écoute des sons. À l’intérieur de cet espace de plus de 500 m2 baigné de lumière et de musique, le visiteur vit des sensations inédites et une expérience incroyable de la durée, chacun pouvant y trouver sa place en s’asseyant ou en déambulant à son rythme tout en appréciant les modulations sonores provoquées par ses propres mouvements, aussi infimes soient-ils.
(source: mac Lyon)
Ci dessus une video amateur de la Dream House au MAC de Lyon en 2012

lundi 25 novembre 2013

Ciné-concert, entrée gratuite


Ce deux films seront projeté avec en accompagnement un groupe de musique jouant en direct. 
Je vous invite grandement à assister à cette expérience sonore et visuelle.

dimanche 24 novembre 2013

Exposition Talentejant


L'exposition de jeunes créateur d'Andorre s'est installée hier dans le hall de la salle Prat del roure à Escaldes.
L'exposition sera ouverte toute la semaine entre 10h et 19h. Plusieurs élèves du Lycée Comte de Foix y exposent et une installation collective de travaux de 3ème est aussi visible.

Samedi prochain, entre 16h et 19h, les candidats chanteurs et danseur ferons leur prestation en public, avant la remise des prix du concours. Nous vous y attendons nombreux.

Plus d'infos ici










vendredi 22 novembre 2013

Petit tas sans petit b















Ces photos retrace les étapes de construction d'une installation, dans la salle d'Arts Plastiques, par une élève de première.
Ce tas de papier journaux froissés en boule fait une sculpture dont la forme est évolutive et s'adapte au lieu qui l'accueille.
Mais surtout ce travail interroge notre rapport à l'information qui devient un produit de consommation: un journal est lu puis jeté et oublié, avec son contenu, ses sujets éphémères, ses faits divers et ses images de guerres qui ne nous concerne pas.

Ce travail peut évoquer formellement les tas de bonbons de Felix Gonzales-Torres.
Ainsi lorsqu'il offre des bonbons (les {Candy Stacks}), posés à même le sol en tas régulièrement réapprovisionnés, la dispersion de l'oeuvre dans le corps même des visiteurs en révèle l'extrême fragilité et en même temps la pérennise par sa propagation presque infinie, tout en faisant écho, symboliquement, à la contamination du SIDA, qui toucha l'artiste ainsi qu'un grand nombre de ses proches.

Felix Gonzales-Torres, sans titre, 1990, tas de bonbons en libre service
De nombreux artistes de l'art informel et conceptuel ont fait des oeuvres par accumulation d'objets au sol. Bernard Venet a, par exemple exposé des tas de charbon.

Mais on peux aussi penser aux artiste utilisant le papier journal comme matériaux. Gregory Ricoux, par exemple, présente des pages de journaux sur lesquels il est intervenu, souvent par découpage, afin d'ouvrir une réfléxion politique et poétique.

Gregory Ricoux, sans titre, 2011
D'autres travaux drôles et poétiques de Grégory Ricoux ici
Un article sur Felix Gonzales-Torres ici